Le 9 août 2017 la ministre du Travail, Muriel Pénicaud annonce devant l’Assemblée nationale la réduction du nombre de contrats aidés, de 456 000 l’année dernière, à 280 000 pour 2017 avec une baisse plus forte encore pour 2018, elle justifie cette baisse par l’affirmation que les contrats aidés sont « coûteux » et « peu efficaces dans la lutte contre le chômage ».
Dans un contexte de diminution des subventions, auquel s’ajoute l’annonce des baisses des dotations aux collectivités locales, cette décision de geler une partie des emplois aidés fait peser une très forte menace sur les associations et entreprises solidaires. Bien que pris au dépourvu par cette annonce brutale en pleine période de congés estivaux, cette décision suscite une réaction de nombreux réseaux de l’ESS :
Le 24 août, un collectif d’acteurs de la solidarité ( La fédération des acteurs de la solidarité, ATD quart Monde l’Association des paralysés de France, le Coorace, l’UNIOPPS le Secours catholique et Emmaüs France) se regroupent et publient un communique de presse pour dénoncer la décisions du gouvernement visant à réduire le volume de contrats aidés dès le second semestre 2017, rappelant que ces contrats sont, en période de crise, le seul moyen d’accès à l’emploi pour les personnes qui en sont le plus éloignées. Le collectif lance en parallèle une pétition non monsieur Macron les contrats aidés sont tout sauf inutiles.