Médecins Sans Frontières salue l’arrivée sur le marché d’un nouveau médicament contre le paludisme, simple d’utilisation, peu cher et non protégé par un brevet, associant en un seul comprimé l’artésunate et l’amodiaquine. Ce traitement, l’ASAQ, est le fruit de la recherche menée en partenariat par la DNDi (Drugs for Neglected Diseases initiative*) et Sanofi-Aventis. Il montre qu’un nouveau médicament peut être mis directement dans le domaine public pour un accès le plus large possible dans les pays pauvres.
"Combiner ces deux médicaments en un seul comprimé représente un net progrès dans le traitement du paludisme", explique le Dr Michel Queré, le coordinateur médical MSF au Tchad, dont les équipes ont soigné près de 80.000 malades en 2006. "Les enfants, par exemple, prendront un seul comprimé par jour pendant trois jours, contre 4 pendant 3 jours pour les traitements existants. En le simplifiant, il facilite le suivi du traitement et limite les risques de résistance chez les malades".