Les problèmes et les difficultés que rencontrent nos organismes et associations ne découlent pas du code du travail et du coût salarial. Ils ont des noms simples et des causes clairement identifiées : baisse des dotations publiques pour les associations ; restructurations et déstructurations des entreprises, au nom d’un libéralisme sauvage ; casse des cohésions et des réponses sociales construites ; mise en place de règles libérales de gestion ; mise en cause des solidarités et des valeurs fondamentales sur lesquelles reposent les engagements de l’économie sociale et solidaire.
Le GOEES, syndicat d’employeurs de l’ESS, malgré les difficultés, les contradictions et les contraintes, agit avec ses adhérents pour faire vivre les valeurs de justice, d’égalité et de solidarité qui doivent rester l’identifiant du secteur hors champ de l’actionnariat, de la cupidité et de l’exploitation. Le respect et la promotion du travail et des salariés sont et resteront la richesse essentielle de nos organismes.
Notre organisation ne se retrouve pas dans le projet de "loi travail" et exige son retrait. Et nous regrettons vivement que les représentations patronales de notre secteur aient trop souvent choisies de se taire ou de l’accompagner !
L’économie sociale et solidaire doit, par essence, porter les valeurs de solidarité, de justice, d’égalité et de promotion des individus ; c’est la véritable utilité sociale. C’est un combat que nous mènerons, car il n’y a aucun avenir pour nos secteurs dans la casse du code du travail, l’individualisme et la régression sociale.
Jack POTAVIN, Président du GOEES