La Fondation Tara expéditions, qui agit en faveur de la recherche et la protection de l’environnement marin, est soutenue notamment par les fondations du Crédit coopératif et de Veolia.
En quinze ans, ces structures privées ont vu leur nombre augmenter de 267 % grâce à des simplifications juridiques et des incitations fiscales. Si certaines relèvent du coup de com, d’autres affirment leurs liens avec l’ESS en misant sur leurs missions d’intérêt général et leur non-lucrativité.
Sur la photo de famille de l’économie sociale et solidaire (ESS), elles se trouvent tout au bord. Poussées du cadre par les imposantes associations (94 % des organisations de l’ESS et 78 % des emplois), flanquées des vénérables mutuelles (0,5 % des organisations mais 5,6 % des emplois) et des très en vogue coopératives (4,8 % et 13,2 %), les fondations font un peu pièce rapportée. Un pied dans le cadre, l’autre en dehors. Il faut dire que ces structures philanthropiques pèsent peu en nombre : 0,3 % des organisations de l’ESS et 3,1 % des emplois du secteur.
Le premier principe de la fondation est d’avoir de l’argent à faire travailler pour ainsi, poursuivre son but humaniste. Cela veut dire qu’on vous fait un gros don (récurent ou non) ou que l’on vous attribue le fruit d’un droit (de propriété, intellectuel,...) qui permettra d’apporter de l’argent à la fondation.
Et se renseigner au Centre Franà§ais des Fondations pour les parties opérationnelles (ou une fondation hébergeuse comme la Fondation de l’Avenir ou de France)