Les collectivités et les professionnels ne se font aucune illusion sur les difficultés à venir. Les Biennales du spectacle vivant (BIS), des 18 et 19 janvier 2012 à Nantes, ont été l’occasion d’évoquer de nouvelles pistes de travail.
« Il va falloir que nous retroussions nos manches pour trouver des solutions », a lancé Jean-Pierre Saez, directeur de l’Observatoire des politiques culturelles (OPC), lors d’une table ronde sur l’évolution des budgets culturels, organisée par les 5èmes Biennales du spectacle vivant, qui se sont tenues à Nantes les 18 et 19 janvier.
Sombres constats - Au vu de l’évolution des financements publics (stagnation globale des crédits de l’Etat, baisse des subventions dans de nombreux départements), il y a urgence.
Jean-Louis Jossic, maire-adjoint à la culture de Nantes a, par exemple, égrené les baisses des aides de l’Etat aux acteurs culturels de sa ville : moins 25 000 euros pour la compagnie Royal de Luxe, moins 20 000 euros pour la Folle journée et le Lieu unique (Scène nationale), etc.