Depuis janvier 3000 migrants sont morts en Méditerranée, des personnes qui fuient pour la plupart les conflits armés en Syrie, en Erythrée, au Soudan ou en Irak où ils risquent leur vie. La Commission européenne a déjà identifié 120 000 personnes qui ont besoin de toute évidence d’une protection internationale : en l’Italie (15 600), en Grèce (50 400) et en Hongrie (54 000). Aujourd’hui, les ministres européens tiendront un Conseil « Justice et Affaires intérieures » extraordinaire sur la crise actuelle des réfugiés. Comme on peut le voir actuellement dans le Sud de l’Europe, les coopératives aident les réfugiés à avoir une vie plus digne à la fois en leur proposant des services sociaux et d’urgence et en contribuant à leur intégration conformément aux réglementations nationales spécifiques.
Depuis des décennies les coopératives de travail associé et les coopératives sociales ont démontré leur expérience en matière de fourniture de services sociaux aux migrants et dans leur insertion professionnelle. Par exemple, la coopérative sociale italienne Ruah, créée à Bergame en 2009, fournit une assistance de première ligne, psychologique et sociale, une médiation linguistique et une formation professionnelle à une grande variété de personnes dans le besoin, comme les migrants.