A l’heure où les hommes politiques sont décrédibilisés, le monde associatif doit être beaucoup plus associé à la prise de décisions publiques, explique Hamou Bouakkaz, maire adjoint à la ville de Paris.
L’intérêt général est l’un des fondements du politique. A l’opposé, dans son dernier rapport, l’ONG Transparence France constate l’image "relativement dégradée" de la classe politique française : politique fiscale injuste, affaires politico financières, xénophobie d’Etat envers les Roms dénoncée par la communauté internationale et européenne…
Comment en serait-il autrement ? Il est certain que cette image désastreuse nuit à la décision publique et à sa réception. A l’heure où le politique ne semble plus tenir les rennes de la Cité, où le marché (pour qui l’intérêt particulier prime) semble tout gouverner, il faut remettre l’intérêt général au cœur des discussions et y associer la société civile.