Bien sûr, il y a "acheter autrement", "consommer autrement", mais depuis 1995, date à laquelle l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a organisé la première conférence mondiale du tourisme durable à Lanzarote, aux Canaries, plusieurs femmes et hommes de passion et de conviction se sont employés à démontrer qu’il existait aussi la possibilité de "voyager autrement".
Qu’il soit qualifié d’"équitable" ou de "solidaire", ce type de tourisme se développe en réaction à un seul constat : peut-on continuer à voyager sans que les pays d’accueil les plus pauvres ne bénéficient des dividendes du voyage ? Peut-on, à l’image du commerce équitable, faire que ce qu’on achète ici profite à ceux qui produisent ? Autrefois, ce type de tourisme était confidentiel et seules quelques associations, à l’image de Croq’Nature par exemple, proposaient une alternative au voyage traditionnel.