Les "Etourdis" : satire sociale avec supplément Chantilly

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Les "Etourdis" : satire sociale avec supplément Chantilly

Deux cuillères de Jacques Tati, un verre de Louis de Funès, une pincée de Dario Fo, deux doigts de Jerry Lewis, un soupçon de comédie napolitaine et un zeste de Michel Serrault version Cage aux folles. Mélangez le tout jusqu’à obtenir une pièce complètement déjantée. Sur-assaisonnez de notes d’accordéon et aromatisez le tout au parfum Deschiens. Voici donc Les Etourdis sur les planches. C’est du cirque, de l’improvisation. Peu de dialogues, beaucoup de mime et quelques chansons. L’ensemble tente de prendre forme dans un décor haut en couleurs, meublé d’un simple bureau surmonté d’un interphone, et de quelques chaises allant et venant au gré des personnages. Ce festival de couleurs, appuyé par l’accoutrement évidemment kitsch des comédiens, sert de contrepoint à la noirceur ou à la grisaille des personnages.

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