L’actualité de l’été 2017, puis de l’été 2018, a résonné de nombreux échos concernant le « surtourisme » et les effets du tourisme de masse. Les médias s’appuyant sur des phénomènes de rejet, plus ou moins marqués, du tourisme par des habitants, voire par des élus, de certaines villes ; ce fut notamment le cas à Barcelone ou à Saint-Sébastien (Espagne).
Commençons par lever un malentendu, pour ne pas dire une ambiguïté : le problème n’est pas la masse mais la densité, la concentration.
Un petit nombre de touristes dans un milieu (habité ou naturel) fragile peut causer plus de dégâts qu’un grand nombre dans un lieu, un territoire, aménagé et organisé pour les recevoir.