Survival vient de lancer un rapport accablant sur les effets dévastateurs de la privation de terre pour les peuples indigènes qui conduit à l’effondrement de leur santé physique et mentale.
"Le progrès peut tuer" livre des statistiques montrant que le déplacement forcé et la privation de territoire engendrent de nombreux problèmes sociaux et sanitaires tels que le suicide, l’obésité, la toxicomanie ou une espérance de vie anormalement basse.
Imposer le « progrès » aux peuples indigènes leur apporte rarement longévité ou bonheur. Bien des peuples ont ainsi été détruits et bien d’autres sont sous la même menace. Certains en ont pris conscience et ont choisi de rester isolés, tandis que d’autres, en contact étroit avec le monde extérieur, bénéficient de soins qui leur permettent de survivre. Mais il y a là un cercle vicieux mortel, car même dans les pays les plus riches, aucun des systèmes de santé « modernes » mis à la disposition des peuples indigènes ne saurait être suffisant pour contrer les effets de la perte de leurs terres et des maladies importées.
Le rapport évoque notamment la situation des Bushmen gana et gwi au Botswana, des Guarani au Brésil, des Aborigènes d’Australie, des Innu au Canada et des tribus des îles Andaman dans l’océan indien.