Le comité de suivi du Dalo (Droit au logement opposable) a souligné, le 28 octobre 2009, que ce droit "n’est pas assumé partout, et notamment en Ile-de-France", et "alerte le gouvernement sur le non-respect de la loi".
"Au 30 juin dernier, au moins 7.250 ménages désignés prioritaires pour un logement par les commissions de médiation, dont 6.500 Franciliens, n’avaient pas reçu d’offre dans le délai légal", souligne un communiqué de Xavier Emmanuelli, président du Comité de suivi de la mise en œuvre du Dalo. "Ce chiffre ne cesse de croître faute d’une mobilisation effective de l’offre. Cette situation (...), qui n’est évidemment pas acceptable, constitue de ce fait un déni du droit qui met en cause la crédibilité de la loi", souligne Xavier Emmanuelli, par ailleurs président du Samu social.