A quelques mois de la prochaine élection présidentielle, une table ronde organisée mercredi 8 décembre a été l’occasion de dresser un bilan des dispositifs mis en œuvre durant le quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de formation des demandeurs d’emploi. Et de remettre à l’ordre du jour la question de la délégation de la compétence formation aux régions.
Qu’il s’agisse du plan d’investissement dans les compétences (PIC), du compte personnel de formation et, plus récemment, du plan de "réduction des tensions de recrutement", les budgets dédiés à la montée en compétence des chômeurs ont atteint des montants inédits lors du quinquennat qui s’achève dans quelques mois. Avec quelle efficacité ? Cette hausse des budgets a-t-elle notamment été synonyme, pour tous les demandeurs d’emploi, d’un accès accru aux formations de leur choix ? Des questions auxquelles les participants ont tenté de répondre lors d’une table ronde organisée le 8 décembre par l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis).