Des chercheurs de l’Université de Virginie (USA) ont constaté de nombreux obstacles environnementaux pour que les biocarburants à base d’algues soient un jour économiquement viable.
Les ingénieurs du département de génie civil et d’environnement ont montré que la production d’algocarburant consomme plus d’énergie - participant ainsi à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre - et consomme plus d’eau que les autres sources de biocarburants.
l’article est plein de contres vérités ,
il décrit un mode de culture utilisé pour la cultures des algues déstinés à la production de cosmétiques c’est à dire une production pour laquelle la gabegie en énergie et en engrais n’est pas le problème des producteurs.
Ce qui est envisagè pour la culture d’algue ce sont des bioréacteurs fonctionnant en circuit fermé , n’utilisant que l’énergie du soleil , du co2 et des résidus de station d’épuration (minéraux, azote ) pour doper un peu la production , l’eau peut être de l’eau de mer s’il y a usage de bassins ou peut être recyclée indéfiniment s’il y a circuit fermé en bioréacteurs .
Les résidus de la culture peuvent aussi être recyclés dans la culture (sels minéraux , azote , partie non lipidique ) ou décomposés par fermentation anaerobie (méthanisation )
L’extraction des lipides peut se faire par centrifugation( ce qui ne consomme pas d’énergie lorsque la centrifugeuse est lancée ; si celle ci tourne sous vide et sur palier magnétique ), on peut même récupérer l’énergie lors du ralentissement de la machine(freinage régénératif) .
Bref cet article est sà »rement commandité par une entreprise concurente ou par les producteurs de sables bitumineux qui comptent bien prendre la suite du pétrole classique dont le début du lent déclin est annoncé pour le milieu de la décenie actuelle.
Michel Chaverondier