Si la finance "éthique" ne date pas de la crise, celle-ci pourrait en tout cas lui donner la visibilité dont elle manque. Lassés de ne pas savoir où disparaissent leurs placements, agacés par les profits réalisés à leurs dépens, nombreux sont les Français qui se tournent vers les placements estampillés "responsables", "durables" ou "solidaires". Ces différentes appellations recouvrent cependant des réalités très différentes.
L’investissement social et responsable : le premier pas
Plus communément désignée par le sigle ISR, c’est la partie la plus visible de la finance éthique. Poussés par l’engouement pour les thématiques liées au développement durable, les grandes banques ont toutes mis en place des fonds de placement contenant des actifs liés à des entreprises ayant pris des engagements en termes d’environnement, de responsabilité sociale et de bonne gouvernance. Ces fonds se sont multipliés depuis les années 1990 et font désormais partie intégrante de l’offre des banques.
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