Imaginez : vous avez une idée d’action ou de service dans le domaine du social. Mais c’est trop audacieux pour que les pouvoirs publics vous financent. Une banque ou une fondation, qui a de l’argent, croit en votre idée ? Elle vous donne de l’argent pour réaliser votre projet. Vous faites ensuite le bilan pour voir si cela fonctionne. Si ça marche bien, l’État rembourse le prêteur avec un bonus car il a fait des économies de dépense grâce aux deux parties. Prenons un exemple dans le domaine de la dépendance des seniors. L’association Siel Bleu, qui propose des séances de gym aux personnes âgées, sera la première à se lancer dans ce financement innovant en 2016.
Intérêts versés par les pouvoirs publics
"Ce sont des exercices très simples qu’on peut faire à tout âge. Cela va être des exercices de gym équilibre pour prendre conscience que quand on écarte un peu plus les jambes on a moins de risque de tomber (...) En moyenne, on arrive à réduire de 20% le nombre de chutes et de fractures", explique l’un des responsables, Sébastien Goua. Siel Bleu, en qui vous croyez, signe avec vous (le financeur privé) cet engagement chiffré : -20% de fracture sur une population donnée. Dans quelques années, on regarde si l’objectif est atteint. On fait des études sérieuses en comparant avec même population qui fait pas de gym.