La Fédération des mutuelles de France est opposée à la création des nouvelles franchises que
vient d’annoncer sans concertation préalable le président de la République.
Elles s’ajouteront aux franchises existantes sur les consultations et actes médicaux et
s’appliqueront aux médicaments, aux actes paramédicaux et aux transports sanitaires. Tous
les recours au système de soins prescrits par les médecins et qui ne peuvent donc engager la
responsabilité des patients sont désormais concernés.Cette réforme vise à faire de la participation financière des malades la variable d’ajustement des comptes de l’assurance maladie.
La Fédération des mutuelles de France est opposée à la création des nouvelles franchises que
vient d’annoncer sans concertation préalable le président de la République.
Elles s’ajouteront aux franchises existantes sur les consultations et actes médicaux et
s’appliqueront aux médicaments, aux actes paramédicaux et aux transports sanitaires.
Tous
les recours au système de soins prescrits par les médecins et qui ne peuvent donc engager la
responsabilité des patients sont désormais concernés.
Cette réforme vise à faire de la participation financière des malades la variable d’ajustement
des comptes de l’assurance maladie.
En aucun cas, en effet, il ne peut s’agir d’une recette nouvelle visant à financer de nouveaux
besoins dans les domaines de la santé et de la dépendance, ainsi que l’a souligné le président
de la Mutualité française.
Les franchises ne sont qu’une forme de déremboursement, dangereuse médicalement et
inégalitaire socialement, mais également peu efficace financièrement.
Les premières franchises du plan Douste-Blazy n’ont pas empêché le déficit de l’assurance
maladie de se creuser à nouveau.
Les réformes nécessaires doivent emprunter des voies entièrement neuves : répondre aux réels
besoins de financement avec des recettes vraiment solidaires et optimiser les dépenses de
santé avec des stratégies plus préventives, une réorganisation du système de soins et de
nouvelles pratiques médicales.