Alors que le Parlement statue sur le projet de loi validant l’ANI
du 11 janvier 2013, les professionnels de l’assurance continuent
de mesurer l’onde de choc provoquée par la généralisation de la
complémentaire santé à tous les salariés de branche ou d’entreprise.
Avec l’ANI, les assureurs santé vont voir se réduire le marché des
contrats individuels et se développer celui des contrats collectifs, qui
obligeront les assureurs à présenter des offres groupées, dans le
cadre de contrats de coassurance plus ou moins étendue.
Les mutuelles de la FNMF et du GEMA peuvent en témoigner : en
assurances de personnes, les coassurances sont beaucoup plus
faciles à monter entre sociétés régies par un même code qu’entre
sociétés régies par différents codes, pour des raisons plus formalistes et historiques que logiques.