Pour le conseil municipal il faut développer la proximité. Fanny Isnard gère la boutique équitable Lhamo du Vieux-Lille. "Les entreprises issues de l’économie solidaire génèrent beaucoup d’emplois et sont plus solides". Pierre de Saintignon
Le deuxième plan lillois de l’économie sociale et solidaire a été voté hier au conseil municipal. Le principe : s’appuyer sur les fondations du premier plan pour développer l’ancrage de l’économie solidaire dans les quartiers et mieux former la population. Actuellement, 1 124 établissements et 18 000 emplois dépendent de ce type d’organisation axée à la fois sur l’emploi, l’utilité sociale et la démocratie participative.
“Aujourd’hui, il y a une reconnaissance à part entière de la professionnalisation de ce secteur, indique Christiane Bouchart, adjointe déléguée à l’économie solidaire. Maintenant, il s’agit d’aller au plus près des habitants.” Pour cela, ce deuxième plan disposera de 1,2 million d’euros de budget, notamment pour soutenir des projets émergents. “Les entreprises issues de l’économie solidaire sont fortement génératrices d’emplois et plus solides, car l’accompagnement est la règle dans ce secteur”, souligne Pierre de Saintignon, premier adjoint au maire.