Parmi les 23 676 entreprises de la CUB, 2 185 font de l’économie sociale et solidaire. Ce sont principalement des associations loi 1901. Photo : K.M / metro
Parmi la vingtaine d’entreprises locales de l’économie sociale et solidaire (ESS) réunies hier à la CUB pour rencontrer les élus locaux, Philippe Dauzan, directeur d’Arcins environnement service, ne mâchait pas ses mots : “Médecins sans frontières, l’Unedic et les Restos du cœur sont des entreprises de l’ESS. Leurs seuls points communs sont la finalité humaine et le plurifinancement : elles embauchent des contrats aidés, touchent des subventions et vivent aussi des contrats avec la clientèle.”
L’ESS, qui représente 10% des richesses produites en France, peine à trouver sa place. “L’Etat à voulu ramener nos entreprises à vocation économique dans le secteur libéral”, a déclaré Chantal Ballanger, de la fondation Macif, admettant : “Bon nombre d’associations pensent qu’elles obtiendront des subventions en ayant un bilan négatif.”
Cet article, véritable introduction sur les perspectives de l’Economie Sociale, nous invite à nous pencher sur un dossier du " Monde Diplomatique "
Bientôt une décennie s’est écoulée depuis la diffusion de ces articles. Une redéfinition incessante de la relation entre la société civile et l’intervention étatique ponctue les débats en Economie sociale…
A quand la reconnaissance et la prise en compte définitive de la dimension sociale des entreprises d’économie sociale dans le jeu de la concurrence classique ?