Les formules de reprise d’entreprise par les salariés, société coopérative participative (SCOP) et société d’intérêt collectif (SCIC) sont des alternatives d’avenir.
L’ économie française est composée d’un tissu d’entreprises et de services de formes et de tailles diverses. Si de très grandes entreprises d’utilité publique doivent être nationalisées, si de grands services publics doivent être démocratisés et modernisés, il reste un réseau multiforme et multitailles d’entreprises petites et moyennes dont il est intéressant de regarder l’avenir.
Beaucoup de ces entreprises sont aujourd’hui sous-traitantes, étranglées par des grands groupes, par des taux d’intérêt bancaires exorbitants. Elles ne sont pas forcément vertueuses dans leurs relations avec leurs salariés, mais la plupart des dirigeants propriétaires des petites et moyennes entreprises (PME), petites et moyennes industries (PMI) et très petites entreprises (TPE) sont attachés à la bonne marche de leur entreprise, ce qui passe par l’intérêt que les salariés portent eux aussi à l’entreprise et à leur implication.
Un rapport du Conseil économique et social de 2004 a mis en évidence les conséquences pour l’emploi du fait que la moitié des chefs d’entreprise partiront à la retraite dans les dix ans, soit 700 000. Près de trois millions de salariés sont concernés par ces départs.
Que vont devenir ces entreprises ? Seront-elles absorbées par de grandes entreprises multinationales, ou par les enfants du propriétaire de l’entreprise ? Seront-elles purement et simplement fermées ?