Pour la première fois en France, un portefeuille ministériel est consacré à l’économie alternative.
Ce secteur, aussi vaste que méconnu, a été rattaché directement à Bercy. Les acteurs de terrain misent sur cette reconnaissance inédite pour faire avancer d’anciennes demandes.
On ne se refait pas. Habitués à se montrer discrets, les professionnels de l’économie sociale et solidaire (« ESS ») ont salué mezza voce la création d’un ministère consacré à leur secteur d’activité. Quelques messages sur le réseau social Twitter, deux ou trois communiqués de presse, guère plus.
Et pourtant, cette décision est une grande première. C’était même une vieille revendication des milliers de bénévoles et salariés de ce secteur méconnu. « Cela prouve que les choses sont en train de changer, se réjouit Emmanuel Verny, délégué général du Ceges, l’organisme chargé d’assurer la représentativité de l’économie sociale et solidaire auprès des pouvoirs publics.