Alors que le gouvernement veut amplifier la formation des chômeurs, Solidarités nouvelles face au chômage souligne les difficultés récurrentes d’accès des demandeurs d’emploi aux divers dispositifs. Parmi les principaux freins : le défaut d’accompagnement et la complexité du système de financement.
La formation professionnelle n’est pas une solution magique contre le chômage. Tel est le message de l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SBC), alors que le gouvernement a annoncé un nouveau plan d’investissement dans les compétences (voir notre article du 14 septembre) pour former davantage de chômeurs et d’actifs et même un plan spécifique pour les demandeurs d’emploi de longue durée (voir encadré). Dans un rapport publié jeudi 16 septembre, l’association constate les divers dysfonctionnements et formule six propositions pour dépasser les limites des politiques publiques de formation.
Car malgré plus d’1,1 million d’entrées en formation en 2020 comptabilisées par la Dares (voir notre article), l’accès à la formation des demandeurs d’emploi s’apparente encore à un "parcours du combattant", estime SNC. L’association rappelle qu’en 2018, selon l’Insee, 48% des personnes au chômage n’ayant pas bénéficié de formation auraient souhaité en suivre, contre 27% parmi les actifs occupés.