Dans un mois, jour pour jour, doit entrer en vigueur le volet le plus violent de la réforme de l’assurance chômage voulue par le gouvernement. Ce dernier persiste aveuglément, contre vents et marées, dans cette politique qui va conduire tout simplement à la destruction de l’assurance chômage.

Ce mardi 1er juin, nos 40 associations et leurs militants ont choisi d’interpeller à ce sujet députés et sénateurs. Vous trouverez sous ce mail le texte que nous leur avons transmis.

Bonjour,

Vous n’êtes pas sans savoir que dans un mois, jour pour jour, entrera en vigueur un nouveau volet de la réforme de l’assurance chômage voulue par le gouvernement.

Afin de clôturer la crise épidémique en beauté, ce dernier a décidé d’assener deux coups de massue sur les populations déjà les plus fragiles. Les décrets qu’il vient de prendre, de façon autoritaire et sans débat, vont nous asphyxier, paupériser beaucoup d’entre nous, en nous refusant des indemnités chômage pour certains, et en proposant des allocations mensuelles bien plus faibles qu’aujourd’hui pour d’autres.

Le 1er juillet, la modification du calcul du salaire journalier de référence (SJR) va déstabiliser toutes celles et ceux qui travaillent de manière discontinue. Comment une famille peut vivre, survivre, avec des fluctuations de revenus du simple au double entre les mois travaillés et ceux indemnisés ? Le 1er octobre prochain, il faudra justifier de 6 mois de travail pour être indemnisé, au lieu de 4 aujourd’hui. La porte fermée à beaucoup de travailleurs.

Depuis des mois, nous sommes nombreux à nous opposer à cette réforme qui va continuer de creuser les inégalités. Mais le gouvernement ne semble pas décidé à nous entendre.

Pourriez-vous interpeller la Ministre du travail ou le premier ministre, pour porter à sa connaissance le souhait de nombreux citoyens de voir ce texte retiré et d’entamer, ensuite, la reconstruction d’une assurance chômage réellement protectrice.

Nous sommes disponibles pour échanger avec vous sur le sujet et vous démontrer par l’exemple le caractère profondément injuste de cette réforme.

Veuillez agréer l’expression de notre détermination et nos salutations sincères.