"Ce n’est pas le moment de réduire les engagements financiers des pouvoirs publics dans le champ du social", a averti, le 24 septembre 2009, le président de l’Uniopss (Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux) (*), Dominique Balmary, lors de la conférence de rentrée sociale de l’organisation.
Car les associations, plus que jamais sollicitées, non seulement par leur public habituel mais aussi par des populations jusqu’ici inconnues d’elles, sont sous forte pression financière. Mais dans le contexte de crise actuelle, et face à l’ampleur des déficits publics, le directeur général de l’Uniopss, Hubert Allier, s’interroge sur la place qui sera donnée « au moment de redresser les comptes », au social et aux plus démunis.
Difficile d’en présager car, pour Dominique Balmary, les très nombreuses réformes en cours sont traversées par deux courants contradictoires : d’un côté une constante référence au marché et à ses mécanismes, de l’autre un renforcement de la présence de l’Etat dans la politique sociale. « On ne voit pas toujours très clairement de quel côté va pencher la balance », déplore le président.