Le département de l’Essonne a lancé un pavé dans la mare en relançant une proposition très controversée : la mise en place d’un statut "d’assistant sexuel" pour les personnes handicapées, un projet décrié par les féministes, qui redoutent une nouvelle forme de prostitution.
Le conseil général de l’Essonne a annoncé, jeudi 21 mars, qu’il allait engager une réflexion "sur la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap", dont une des pistes serait la création d’un statut "d’assistant sexuel". Si le service voyait le jour, il s’agirait d’une première en France. "On s’occupe de l’accès aux transports, du droit au logement, mais cet accès à la sexualité est un impensé total", a déclaré Jérôme Guedj, le président (PS) du département.