Le tribunal de grande instance de Paris va prononcer jeudi la liquidation judiciaire de cette association qui accompagne depuis 1994 les jeunes diplômés vers l’emploi, mais aussi les jeunes en échec universitaire ou en grandes difficulté sociale. Motif : l’Afij est en cessation de paiement et l’Etat, qui subventionne la structure à 100% avec les collectivités locales, a décidé de ne plus la soutenir financièrement après deux plans de sauvetage lancés en 2001 et en début d’année.
L’association, qui est dirigée par cinq syndicats et deux mutuelles étudiantes, s’est faite épingler avant l’été par l’Inspection générale des Finances publiques.
Modèle économique déséquilibré, action moins pertinente qu’auparavant, manque de compétitivité par rapport à d’autres associations qui travaillent avec les jeunes. Un constat radical que ne partage pas le président de l’AFIJ. Selon Clément Boudin, c’est la baisse des subventions publiques qui a mis l’association en difficulté. Et sa disparition, dit-il, va porter un mauvais coup aux jeunes diplômés qui ont du mal à trouver un emploi.