Le dispositif pénalise les pauvres non couverts par la CMU complémentaire et les victimes d’accidents du travail.
Malgré l’entrée en vigueur du dispositif le 1er janvier, les opposants aux nouvelles franchises médicales -0,5 euro par boîte de médicaments, 2 euros par transport sanitaire, avec un plafond de 50 euros par an- ne désarment pas. Dans leur besace, des arguments chocs : les exonérations prévues ne concernent pas deux millions de pauvres, et le dispositif crée une discrimination envers les victimes d’accidents du travail.
Après la manifestation du 13 octobre qui avait rassemblé environ 20 000 personnes à Paris, des pétitions continuent à circuler. Un recours contre les franchises vient même d’être déposé devant le Conseil d’Etat. Revue des griefs adressés au système.