A l’automne 2004, la CPCA proposait au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin l’organisation d’une conférence nationale de la vie associative.
Pour la petite histoire, le Premier ministre s’enthousiasma de cette idée et téléphona immédiatement au ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative, Jean-François Lamour, pour lui demander toute affaire cessante d’organiser cet événement… A ce moment là, l’ambition de la CPCA était de soutenir une nouvelle organisation gouvernementale en lui donnant une surface réellement interministérielle.
En effet, après deux ans de quasi silence radio sur la politique associative (printemps 2002- printemps 2004), le gouvernement remanié réintroduisait l’intitulé « vie associative » et le ministre organisait un cycle de concertation avec le mouvement associatif organisé, lequel devait déboucher sur un événement au conseil économique et social au début de l’été. Les principaux enjeux de la politique associative étaient posés mais très loin d’être partagés au sein de l’appareil d’Etat et donc de constituer une véritable politique associative.