Ville. A l’étranger, on l’apprécie pour son faible coût et son impact sur l’environnement, mais en France l’autopartage peine à s’imposer.
Anouk prévient qu’elle est un cas, qu’il ne faudrait surtout pas généraliser : « On est une famille particulièrement antivoiture, c’est un rejet physique, ma fille de 3 ans se met à vomir dès qu’on atteint la porte d’Orléans. » Quand bien même : depuis un an et demi que cette traductrice de 32 ans a découvert l’autopartage, non seulement la petite garde son quatre-heures, mais en plus l’usage de l’automobile est devenu un moment supportable, sans la fatigue nerveuse liée aux questions essentielles que se posent dans les grandes villes tous les citoyens quadramotorisés : « Quand est-ce que je vais trouver une place ? Combien ça va me coûter ?