Partie-s le 10 février, les manifestant-e-s se trouveront (virtuellement) dans quelques jours devant l’Assemblée nationale, où sera discutée le 25 février prochain, une proposition de loi renforçant la protection des victimes, la prévention et la répression des violences faites aux femmes.
La Cimade se félicite des avancées contenues dans le texte de la proposition de loi que s’apprêtent à étudier les députés, notamment la création d’une ordonnance de protection, mesure qui permettra à la victime d’être considérée comme telle et d’entamer les démarche appropriées, mais également la reconnaissance des violences psychologiques en tant que délit et enfin la prise en compte de la situation de certaines femmes étrangères.
Toutefois, il apparaît que la dernière version de cette proposition, discutée dans le cadre de la commission spéciale, ne prend pas suffisamment en considération la situation spécifique des femmes étrangères. Malgré la volonté du gouvernement de mener un « combat universel » contre les violences faites aux femmes, certaines d’entres elles, parce qu’étrangères, seront à nouveau exclues des dispositifs de protection.