Dès les années 30 naît l’idée de défendre les droits de la famille hors du cadre de l’entreprise. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le pays est profondément sinistré et c’est dans ce contexte que des personnes se mobilisent pour organiser l’entraide.
La vie est dure, surtout pour le milieu populaire. Pour améliorer leurs conditions de vie, les familles populaires doivent s’organiser et unir leurs forces. C’est un mouvement spontané et alors peu structuré.
Des familles ouvrières décident de se regrouper et de s’organiser pour faire face aux difficultés liées à la guerre
face aux problèmes de ravitaillement : organisation de réseaux d’entraide avec des fermiers locaux, …
face à la pénurie de logements : organisation de squats d’appartements vides pour loger des familles. …
Soutien aux femmes de prisonniers et de déportés, …
En 1941 : apparition du MPF (Mouvement Populaire des Familles), un groupement fondé à la fois sur leur situation de famille et leur appartenance à la classe ouvrière.
Juste après la guerre, la situation reste difficile pour les familles : tickets de rationnement, crise du logement… mais les solidarités nées au cœur de la guerre vont trouver un prolongement avec la création des Associations Familiales Ouvrières (AFO) qui a pour objectif de bien marquer les réalités vécues par une large masse populaire.
En 1946, des actions et des réalisations se mettent peu à peu en place : coopératives familiales d’alimentation, groupements d’achats, services aide à domicile, maisons de vacances, … c’est le réel début des actions de terrain de la (future) Confédération Syndicale des Familles.