Collecte alimentaire : l’épicerie sociale attend un coup de main

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Collecte alimentaire : l'épicerie sociale attend un coup de main

Vendredi, 10 h, ferme de la Morinais. Une file d’attente s’est formée devant l’épicerie sociale. « C’est pareil toutes les semaines. Si on veut avoir des aliments frais, il faut arriver tôt. Malgré cette stratégie, je serai obligée d’attendre pour être reçue », soupire Catherine. « J’ai deux enfants. J’ai donc le droit à 30 € de course par semaine. Je paie 10 % de la valeur de mon panier. Avant je pouvais choisir dans le stock. Maintenant, certains produits se faisant rares, il faut se restreindre par solidarité. »

Malika Mouqouch, conseillère en économie sociale et familiale au Centre de la Lande (CDL), initiatrice du projet en 2004, reconnaît la difficulté. Malgré le travail effectué par la trentaine de bénévoles et les salariés, la situation est de plus en plus tendue. En trois ans, le nombre de ménages bénéficiaires est passé de 51 à 105. Une grande partie d’entre eux a un revenu les classant au-dessous du seuil de pauvreté. « Depuis quelques mois on note un fort rajeunissement des demandeurs. 22 % ont entre 15 et 25 ans. »

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