« Le micro-crédit constitue une voie prometteuse, et un instrument essentiel pour permettre aux personnes sans emploi de prendre en main leur destin, en se réinsérant sur le marché du travail ou en créant leur propre activité », a dit le chef de l’Etat, cité par son entourage, en réunissant des représentants des banques, des associations et deux maires de grandes villes, Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse, et Antoine Rufenacht, maire du Havre.
Le micro-crédit consiste à octroyer des prêts de faible montant - de 150 à 10.000 euros - et à court terme aux exclus du système bancaire, dans les conditions du marché, afin notamment qu’ils créent leur propre activité économique.
Importé du Bangladesh où il a été créé en 1983 par l’économiste Muhammad Yunus, ce système s’est développé essentiellement dans les pays pauvres et aussi en Europe du nord. Quelque 60 millions de personnes y ont recours dans le monde. En France en 2005, environ 15.000 personnes ont bénéficié de ces prêts à objet social (petit prêt pour dépanner) ou professionnel (en vue d’une création d’entreprise).