Le point commun entre Histoire de Cocottes, Alter Eco, Réseau de Cocagne… ? Une même ambition : bâtir un projet entrepreneurial au service des hommes. Plus qu’une mode, l’entrepreneuriat social investit aujourd’hui le monde économique.
Il y a encore quelques années, l’appellation « économie sociale » évoquait une poignée d’associations plus proches du réseau de bénévoles au grand coeur que d’une société cotée. « Depuis, la crise est passée par là ! lance Jean-Marc Borello, créateur du Groupe SOS et président du Mouvement des entrepreneurs sociaux. L’économie sociale représente tout de même 10 % du PIB ! »
Ainsi assiste-t-on à l’émergence d’une véritable économie alternative : l’entrepreneuriat social, avec ses « stars » (Mohammad Yunus, chantre du microcrédit et prix Nobel d’économie) et ses belles réussites : Ethiquable ou Alter Eco pour le commerce équitable, Groupe SOS dans la réinsertion, etc. Les entreprises sociales sont des entreprises à finalité sociale ou sociétale et à lucrativité limitée (profits largement réinvestis dans le projet, rémunération limitée du capital, salaires encadrés). L’entreprise et le social ne sont plus antagonistes. Ainsi, Jean-Marc Borello, un des pionniers du genre avec Groupe SOS, se trouve aujourd’hui à la tête d’une entreprise de 3.000 salariés enregistrant une croissance de 25 %.