Choisir de travailler en collectif permet à la fois d’avoir une sécurité de revenus mais également de contribuer au développement du tissu agricole bio local. Témoignage de Pierre de Contes, responsable de Biocer, lors du premier salon Tech & Bio.
Pourquoi travailler avec une coopérative pour valoriser sa production de céréales bio ? C’est une question que se posent bon nombre d’exploitants. « La question que l’agriculteur doit se poser est de savoir s’il a envie ou non de travailler en collectif », explique Pierre de Contes, responsable de la coopérative Biocer, spécialisée en agriculture biologique, lors du salon Tech&Bio (*). « C’est la même démarche que celle d’un épargnant : souhaite-t-il placer son épargne en actions ou prendre une assurance vie en euros ? » Il faut qu’il y ait un intérêt à travailler en collectif et cela va dépendre de l’engagement de la coopérative d’une part mais aussi de l’engagement des adhérents eux-mêmes. « L’objet est bien de rémunérer les agriculteurs à leur juste valeur et d’insuffler une dynamique de développement sur la région, pour moi ce sont les deux atouts majeurs d’une coopérative bio », expose Pierre de Contes. Celui qui veut travailler à titre individuel en accepte les risques. Mais cela ne participera pas à créer une dynamique locale, régionale, chacun gardant ses petits créneaux.