Tel était le thème du débat organisé par le cercle d’échanges de l’Eure. Des intervenants représentant les constructeurs, les concessionnaires, la recherche et l’institut français des huiles végétales pures ont participé aux discussions. Synthèse des débats.
« Ce n’est pas qu’un sujet à la mode, c’est une réalité ! Nous voulons montrer qu’il ne faut pas faire n’importe quoi n’importe comment » explique Alain Terrier, président du cercle d’échange de l’Eure.
« Les agriculteurs veulent savoir si çà marche ou pas et dans quelles conditions. » remarque Jean-Marc Perpignan, directeur commercial de la concession Ducastel. Selon Alain Liennard, chercheur au Cirad, « il n’y a plus rien à prouver pour l’huile végétale dans les moteurs : çà marche ! Dans les bonnes conditions avec une huile de qualité, il n’y a pas de problème. » La qualité est le facteur clé de l’utilisation de l’huile dans les moteurs : « Dans le programme 100 tracteurs, les tracteurs qui ont posé problème sont ceux qui ont roulé avec une huile non normée. » souligne Alain Just, président de l’Institut français des huiles végétales pures.