L’air restera anormalement radioactif aussi longtemps que les rejets massifs de radioactivité
se poursuivront à la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI (avec bien sûr un décalage
d’une dizaine de jours du fait du déplacement de la contamination sur quelques 15 000 km).
D’après les modélisations, les masses d’air contaminé seraient parvenues hier 23 mars en
France métropolitaine. Les analyses du laboratoire de la CRIIRAD pour ce même jour
démontrent que, si c’est le cas, la contamination est pour le moment très faible, inférieure
aux capacités de détection de son laboratoire de spectrométrie gamma.
La CRIIRAD sera particulièrement attentive aux dépôts de radioactivité sur les sols car ils
vont progressivement s’accumuler, en particulier dans les zones où les précipitations seront
abondantes et augmenteront les retombées radioactives en lessivant les masses d’air.