Des avancées intéressantes portées par la mobilisation des associations de jeunesse et d’éducation populaire
Après un travail de près d’un an, le texte définitif de la loi Égalité et Citoyenneté a été adopté par l’Assemblée Nationale le 22 décembre 2016. De l’abrogation du délit de blasphème (article 172) en Alsace-Moselle à l’évolution du code civil en matière de punition dans le cadre de l’exercice de l’autorité parentale (article 222), le spectre est bien large pour lire clairement les derniers actes d’une priorité jeunesse et une ambition pour la jeunesse.
Pour autant, cette loi constitue un progrès en matière de politique jeunesse et d’engagement. Nous regrettons qu’elle ne porte pas plus encore la valorisation et la reconnaissance de la diversité des formes d’engagement et nous observons que le chemin à parcourir pour réduire les inégalités entre les jeunes et favoriser l’émancipation de toutes et de tous est encore long.