Quelque 7 000 personnes aidées en 2009… L’activité de l’ADMR continue de progresser. Faut-il s’en réjouir ? « On est dans une branche de l’économie sociale et on intervient auprès des personnes fragilisées », souligne Robert Fontaine, directeur de la fédération de l’ADMR de l’Ain. Tout est dit, ou presque de l’état de notre société. Mais aussi des missions qui sont aujourd’hui dévolues aux associations d’aide à la personne et des devoirs qu’elles engendrent. « On intervient à domicile, ce qui suppose une déontologie et une bonne connaissance du projet associatif de la part de nos personnels. »
Robert Fontaine dresse un constat : « Les besoins formulés par les familles ou les personnes continuent de naître. La demande des familles s’accroît, par exemple, autour des gardes d’enfants atypiques - des parents qui terminent à 20 heures et ne peuvent prétendre à la crèche, ou qui ont des enfants en bas âge et font le choix d’une garde à domicile avec entretien de la maison -. Nos métiers sont par ailleurs confrontés de plus en plus à des personnes dépendantes, ce qui nécessite des compétences spécifiques. »
De quoi justifier la démarche de certification qualité engagée par l’ADMR ; essentielle dans un secteur où plus de 150 entreprises se revendiquent, dans l’Ain, du service à la personne. De l’association à la micro-entreprise.