Benoît HAMON est intervenu en clôture du débat « Et si on remettait la finance au service de la
société ? » organisé par Le Labo de l’Economie sociale et solidaire, en présence de Louis
GALLOIS, commissaire général à l’investissement et président de la Fédération nationale des
associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Jean-Louis BANCEL, président du Crédit
coopératif, Christian SAUTTER, ancien ministre et président de France Active, Pierre DUQUESNE,
auteur du rapport sur la réforme de l’épargne réglementée, François DE WITT, président de
Finansol, (qui regroupe les principaux gestionnaires de fonds orientant leurs investissements dans
la finance solidaire), Claude ALPHANDERY, président du Labo de l’ESS, et Catherine
BARBAROUX, présidente de l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE).
A cette occasion, le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire et à la consommation a
réaffirmé sa volonté partagée avec Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances, de
faciliter l’accès aux financements publics aux structures de l’ESS dès lors que leur modèle est
viable et rentable, indépendamment de leur structure capitalistique.
Benoît HAMON souhaite ainsi : « que les structures de l’ESS soient jugées par les investisseurs
privés et publics sur leur projet économique, sur leur créativité et sur leur viabilité à long terme, pas
sur leur statut. »
Le ministre a notamment insisté sur les perspectives ouvertes par la création de la Banque
publique d’investissement. « De nouveaux instruments financiers, adaptés aux caractéristiques de
l’économie sociale et solidaire, vont être mis en place. », a-t-il déclaré. Ces instruments devront
permettre d’atteindre l’objectif fixé par le Président de la République de 500 millions d’euros pour
le financement du secteur. Le ministre a également rappelé qu’un représentant de l’économie
sociale et solidaire siègera au Conseil national d’orientation de la BPI ainsi que dans les comités
régionaux.
Enfin, le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire et à la Consommation a tenu à
souligner l’importance de l’accompagnement des entreprises par leur financeur. « Nous veillerons
à ce que les instruments de financement sur lesquels nous travaillons intègrent bien la nécessaire
dimension de l’accompagnement », a-t-il conclu.