Ils ont exprimé leur colère face à la décision du Ministre, dénoncée non seulement par la FFMC, mais aussi par la FUBicy*, la FFCT*, la FNAUT*, l’UFC Que choisir, d’imposer l’allumage des feux automobiles de jour sans tenir compte du danger encouru par les usagers fragiles ; de la surconsommation que cette mesure induit et donc de la sur pollution à un moment où tous les scientifiques appellent à protéger l’avenir de la planète.
Ils ont fait des propositions alternatives et constructives :
Favoriser la technologie d’allumage automatique des feux en fonction des conditions de visibilité. Ce système, parfaitement conforme au code de la route, ne génère pas de sur-consommation inutile, et donc aucune pollution supplémentaire, et ne met pas en danger les usagers les plus fragiles, puisque les feux s’allument uniquement lorsque les conditions l’imposent.
Communiquer sur l’importance de la vue au volant et remettre en vigueur la campagne « bien voir, être vu », assortie d’un contrôle gratuit des feux automobiles.
Améliorer la vue de tous les usagers. Les conducteurs sont supposés posséder une acuité visuelle minimale. Le seuil était autrefois fixé à 8/10 et une loi de 1997 l’a abaissé à 5/10. Cette baisse de la vision minimale requise devait s’accompagner d’examens obligatoires de la vue des conducteurs. En pratique, ces examens n’ont jamais existé. Il faut les mettre en œuvre.
La FFMC appelle les motards à participer nombreux aux actions qui, chaque mois jusqu’à la fin mars 2005, permettront d’exprimer le refus de l’allumage permanent des feux de croisement automobiles et la nécessité d’une réelle politique de formation à la conduite.
Elle appelle les autres usagers, de vélos et cyclos notamment, à rejoindre ces actions.
Elle appelle les automobilistes à boycotter la consigne dangereuse du Ministre.