C’est par un courrier envoyé lundi 30 septembre au soir au ministre de l’écologie que six organisations non gouvernementales et la Confédération générale du travail (CGT) ont fait savoir qu’elles jugeaient que la "feuille de route" issue de la conférence environnementale, rendue publique le 27 septembre, n’était "pas acceptable en l’état" et qu’elles demandaient une "nouvelle version plus ambitieuse".
"Sur la grande majorité des sujets, la rédaction ne dépasse pas les bonnes intentions déjà maintes fois affichées", écrivent les Amis de la Terre, la Fondation Nicolas-Hulot, la Ligue pour la protection des oiseaux, Surfrider Foundation Europe, France nature environnement (FNE, qui rassemble trois mille associations), Réseau action climat et la CGT, dénonçant des "objectifs vagues, peu d’engagements concrets, chiffrés ou d’éléments de calendrier" et des "moyens non précisés".
"Plus préoccupant encore, la feuille de route ne nous semble pas traduire une volonté politique forte d’engager résolument la France dans la transition écologique", poursuit le texte rendu public mardi.