Se faire aider à domicile est-i l devenu un luxe ?

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Se faire aider à domicile est-i l devenu un luxe ?

De l’aide à domicile…

Le secteur de l’aide à domicile n’a pas cessé de se développer, de se structurer, de se professionnaliser depuis les
premières associations des années mille neuf cent vingt. Le moteur de ces évolutions demeure les besoins des
personnes et les réalités démographiques (hausse de la natalité et vieillissement de la population française).

L’introduction « en fanfare » des entreprises privées dans le champ des services à la personne en 2005 et le
développement du gré à gré ont été une étape décisive dans l’évolution d’un secteur historiquement dévolu à l’aide
sociale. Pour autant, les services à but non lucratif (associations, CCAS, mutuelles…) ont su le garder le cap, et malgré
l’introduction d’un marché hautement concurrentiel, ils ont préservé leur mission/fonction première : aider et
accompagner toutes personnes, dont les plus vulnérables sur son lieu d’habitation ou à proximité.

Les associations restent très majoritairement investies dans l’aide à domicile. Près de 73% des associations de
services à la personne exercent l’aide à domicile comme activité principale. C’est le cas pour seulement 23% des
entreprises lucratives. Celles-ci ont préféré investir les services de « confort ». Pour 77% des associations, il s’agit de
leur activité principale.
Les associations représentent environ 220 000 salariés, soit 82% du total des emplois prestataires de l’aide à domicile.
Le secteur lucratif quand à lui représente environ 28% des services mais seulement 13.4% des salariés. Enfin, le secteur
public complète l’offre avec environ 5% des services et des emplois.
Source UNIOPSS/CNAR

L’aide et le soin à domicile sont au service des personnes et des familles, de la naissance à la fin de vie. Il s’agit de
les accompagner dans leur choix de vie quelles que soient leurs situations (naissance, maladie, sortie de maternité,
problèmes familiaux, difficultés sociales, accident de la vie, handicap, reprise d’une activité, décès, fatigue, arrivée
de la dépendance...).

A la demande des familles, des personnes ou des services sociaux, les organismes gestionnaires aident à résoudre
les problèmes du quotidien et à mieux surmonter un passage difficile. Une large part des établissements et services
(associations, CCAS…) est encadrée soit par la loi du 2 janvier 2002 et le Code de l’Action sociale et des familles,
soit par le Code de la santé publique, soit par le Code de la sécurité sociale qui prévoit des règles de financement et
de tarification dédiées.

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