Hier, mardi 15 avril, la FAGE a été reçue par Bernard Laporte, secrétaire d’Etat chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. Cette rencontre a permis d’aborder les principaux sujets qui concernent l’avenir des étudiants et plus globalement de la jeunesse de notre pays.
En premier lieu, la FAGE a salué la décision de Bernard Laporte d’allouer les 8 millions d’euros qui manquaient au budget du service civil volontaire. Sans cette décision de bon sens, le programme lié au service civil volontaire était amené à disparaître alors même qu’un nombre toujours croissant de jeunes s’y engage chaque jour.
Mais loin de se contenter d’une survie de ce dispositif qui valorise l’engagement de jeunes, la FAGE a appelé le Secrétaire d’Etat à s’engager dans une démarche ambitieuse de promotion et de montée en puissance d’un service civique qui soit une véritable étape de vie d’au moins six mois, accessible à tous les jeunes, au service de l’intérêt général et vecteur de brassage social.
Comme elle avait déjà pu le faire en janvier lors de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, la FAGE a également interpellé Bernard Laporte sur l’absence de politique publique de jeunesse ambitieuse et transversale en France. Alors que des études récentes montrent que seuls 26% des jeunes français ont confiance en leur avenir contre 60% des jeunes danois, l’absence dans notre pays de ce type politique se fait cruellement sentir.
Pour la FAGE, le problème réside notamment dans le fait que l’action du Secrétariat d’Etat chargé de la jeunesse est trop souvent conçue, dans l’action gouvernementale, comme le « ministère du temps libre des jeunes ». Pour la FAGE, l’action publique en faveur des jeunes doit traiter non seulement de la question de l’engagement, mais également de la citoyenneté et de l’emploi.
Le secrétaire d’Etat a répondu favorablement à cette demande. Il a assuré à la FAGE vouloir coordonner, à terme, l’ensemble des actions menées par les pouvoirs publics sur la question des jeunes. La FAGE est satisfaite de voir que le secrétariat d’Etat à la jeunesse partage cette volonté et veillera à ce que ces engagements soient suivis d’actes.