Projet de loi sur l’autonomie et la dépendance : le groupe MACIF dénonce la proposition de suppression du dispositif d’aide au répit pour les aidants

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Projet de loi sur l'autonomie et la dépendance : le groupe MACIF dénonce la proposition de suppression du dispositif d'aide au répit pour les aidants

Le groupe Macif regrette la proposition de suppression, faite le 4 mars dernier, de l’article 37 du projet de loi sur l’Adaptation de la société au vieillissement par la commission des affaires sociales du Sénat. Cet article concerne l’expérimentation de dispositifs de suppléance pour les proches aidants de personnes en perte d’autonomie, quelle qu’en soit la cause, inspirés du « baluchonnage » québécois.

Acteur de l’économie sociale et solidaire, légitime et engagé depuis de nombreuses années auprès des aidants, le groupe Macif, unique assureur consulté sur ce volet lors de la concertation de cette loi, considère qu’il est fondamental d’expérimenter dans les meilleurs délais la mise en place de dispositifs d’aide au répit des aidants. « Le droit au répit pour les aidants est une nécessité. Les solutions à privilégier sont sans aucun doute celles qui permettent à la personne en situation de dépendance de rester à domicile pour éviter une perte de repères », affirme Jean-François Boulat, Vice Président de Macif-Mutualité.

La loi, sous cette forme, est une occasion unique de promouvoir les dispositifs de type « baluchonnage » qui fait appel à un intervenant extérieur (professionnel de santé, aide à domicile…) pour octroyer un droit de répit aux aidants tout en maintenant à domicile la personne en perte d’autonomie. Dans ce cadre, les partenaires sociaux prendront une place importante et devront réfléchir aux conditions de travail des nouveaux salariés du répit à domicile. En accord avec l’avis du CESE, la Macif considère que le baluchonnage est un nouveau métier et que des règles sont à établir rapidement afin que ce dispositif d’aide au répit voit le jour dans les meilleurs délais.

Le reste à charge étant le principal frein, en raison des coûts salariaux, la Macif mène des expérimentations en Isère, en partenariat avec l’UNA, professionnel de l’aide à domicile, afin d’évaluer la faisabilité du dispositif. Ces expérimentations ont pour objectif de permettre d’enclencher le dialogue nécessaire à la professionnalisation de cette activité avec les partenaires sociaux via une évolution spécifique du droit du travail pour ces professionnels du répit à domicile.

Pour le groupe Macif, la réussite de ces expérimentations permettrait de déboucher sur un dispositif pérenne, offrant des conditions de travail adaptées à ce nouveau métier, avec à la clé, un réel facteur de croissance et d’emploi.

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