L’écologie est devenue le sésame de toute pensée économique et politique. Notre monde a vécu pendant de nombreuses années en pensant que les ressources naturelles étaient illimitées. On pouvait puiser dans le sol sans limites et surtout rejeter nos déchets sans contrôle véritable. Les quantités d’air et d’eau semblaient suffisantes pour tamponner tous nos excès.
Depuis quelques temps déjà, les spécialistes de l’écologie nous alertent : il nous faut rationaliser la consommation des ressources et l’impact de nos rejets.
Et bien il en est de même pour le bénévolat. Ce n’est pas, contrairement à ce que nous pensions il y a encore quelques temps, une ressource illimitée. Il y a tellement de défis à relever dans notre monde d’aujourd’hui, qu’il serait temps que nous arrêtions de gaspiller nos talents et celui des personnes qui nous entourent. Ils sont là, autour de nous, prêts à s’investir pour améliorer un peu le monde. Mais si nous n’en faisons rien, cette énergie se tarit. Chaque fois qu’une personne ne s’engage pas, c’est notre société tout entière qui s’appauvrit.