En décidant, sans concertation, la fin brutale des contrats aidés de type CAE-CUI et d’avenir, le gouvernement nouvellement élu a provoqué un séisme tant auprès des salariés bénéficiaires de ces dispositifs que de leurs employeurs.
Les organisations membres de l’UFISC souhaitent en premier lieu rappeler l’utilité sociale des structures éligibles du champ non lucratif, mais aussi les réalités des personnes en difficultés pour qui ces contrats représentent la première étape d’un retour à l’emploi.
Cet impact négatif est amplifié par le fait que les règles sont ainsi changées en cours d’année alors que de nombreux contrats étaient en cours de création ou de renouvellement et que ces aides étaient budgétées. Cela a pour résultat à très court terme de générer de la précarité, de renvoyer des personnes au chômage, d’interrompre des processus de formation et de mettre en péril des projets en cours.