Pressés par un déficit financier qu’ils ont eux-mêmes contribué à créer par imprévoyance, et par dogmatisme idéologique, les gestionnaires de l’assurance-chômage ont précipité la négociation en décembre 2002. Ce qui leur permettait, aussi, d’isoler à des fins tactiques, ce dossier des autres volets de la protection sociale. Pressentant que le bilan du PARE ne passerait pas (auprès des non-signataires de la convention 2001, la CGT et FO, et auprès des organisations de chômeurs), ils ont, sans bilan aucun, signé une nouvelle convention, qui coure jusqu’en 2005. Elle réduit les droits des chômeurs. Mais les brèches d’un système de plus en plus insupportable ne sont pas colmatées.
Pour un Grenelle de l’UNEDIC
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