Ce « signal fort » envoyé par le gouvernement aux fonctionnaires et à l’opinion publique recouvre cependant des pratiques toujours passées sous silence. Dans les discours officiels comme dans les textes, rien n’est dit sur l’usage de la force qui, par deux fois, a entraîné la mort, rien sur les charters appelés pudiquement « vols groupés », rien sur les négociations entre États qui « s’échangent » les étrangers indésirables. Et si, face à cette violence silencieuse, des passagers indignés protestent, ils se retrouvent sur le banc des accusés.
Sommaire
Édito
L’Europe enferme les nouveaux boat-people
Dossier - Expulser
Éloigner, une tâche comme une autre
« Se donner les moyens de sa politique »
Morts par G.T.P.I. ?
En Belgique : violence, opacité et déloyauté
Une histoire de reconduite
Retour par bateau : embarquement assuré
Petits arrangements entre Etats
Le Maroc et l’Espagne contre les « pateras »
Le poids des consulats
S’opposer aux expulsions ?
Poursuites illégitimes
Hors Dossier
Rétention le « désordre chaotique »
Les nouveaux gardiens de la forteresse Europe
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